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Les théories les plus folles autour de la mort de Rodrigo, star du cuarteto et légende argentine

Les théories les plus folles autour de la mort de Rodrigo, star du cuarteto et légende argentine – Nouvelle mise à jour 2023

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La mort est la source la plus intarissable de légendes. Lorsqu’elle survient, suivent les questions puis un torrent de réponses, d’hypothétiques vérités. Après que le chanteur argentin Rodrigo Alejandro Bueno, plus connu sous le nom de scène Rodrigo, s’est tué en voiture le 24 juin 2000, les légendes ont vite émergé.

L’une d’elles voudrait que quatre adolescents, fans de sa musique, se soient donné la mort quelques jours plus tard, ne pouvant vivre sans leur héros. L’un se serait pendu avec une photo du musicien dans la poche, un autre aurait laissé une note disant: «Je ne peux pas vivre sans toi, Rodrigo.» Invérifiable.

Les causes de l’accident, les circonstances exactes, les auteurs d’un éventuel complot, l’état de santé de Rodrigo… Tout est sujet à débat. À 27 ans, en pleine gloire, celui que l’on surnommait «El Potro» («le Poulain» en français) a laissé à ceux qui voulaient les croire une volée de mystères bien vivaces.

Chanteur pro à 13 ans

En l’an 2000, Rodrigo était très certainement la plus grande star de l’histoire de la musique cuarteto. Ce style, né dans la ville de Córdoba au centre de l’Argentine dans les années 1940, n’a été réellement popularisé que trente ans plus tard.

Rodrigo est donc le meneur de la jeune scène, du renouveau des années 1990 qui voit l’Amérique du Sud presque entière mêler ses musiques traditionnelles à la pop américaine. La formation habituelle composée d’un piano, d’un accordéon, d’une basse et d’un violon a volé en éclat pour laisser place aux guitares et aux synthétiseurs. Mais l’âme et la forte identité du genre restent intactes.

Au début de sa carrière, Rodrigo détonne par ses longs cheveux bouclés qui le rendent tout de suite identifiable. Il sait ce qu’il fait: fils d’un producteur local émérite ayant travaillé dans la maison de disques Columbia, il foule les scènes depuis l’âge de 2 ans. À 13 ans, il est déjà chanteur professionnel. C’est donc son père qui le prend sous son aile, cernant le potentiel du fiston, son charisme naturel. Son premier album, La Foto de tu cuerpo, sort en 1990.

Langoureux, pléthorique, varié, piochant aussi bien ses influences dans le cuarteto originel que dans les rythmes cubains, dominicains et colombiens ainsi que dans le rock policé, ce disque est en fait le début d’une discographie effrénée. En trois ans à peine, Rodrigo sort cinq albums, chacun rencontrant plus de succès que le précédent.

Quarante-neuf concerts en neuf jours

Les objectifs ne sont cependant pas encore atteints: la cadence est certes élevée, mais le chanteur a du mal à se positionner dans un milieu musical plutôt conservateur et à imposer sa modernité. En 1993, Rodrigo est d’ailleurs à deux doigts de mettre un terme à sa carrière. Son père et agent meurt dans ses bras avant un concert, lui laissant la conduite de son parcours encore en gestation.

Pris dans des imbroglios de contrats et de droits, Rodrigo ne maîtrise plus grand-chose.


Six ans plus tard, Rodrigo sort son douzième album. Un chiffre effarant pour une carrière de seulement neuf ans. C’est avec A 2000 qu’il explose complètement en Argentine, qu’il devient le leader incontesté du cuarteto. Sa popularité le pousse à accepter un agenda de ministre et à se produire en concert jusqu’à vingt-cinq fois par semaine. Il est notamment très apprécié des complexes touristiques qu’il écume dans toute l’Argentine.

En décembre 1999, il donne même quarante-neuf concerts en neuf jours. Oui, quarante-neuf. Pris dans des imbroglios de contrats et de droits, il découvre parfois avec effroi que certaines télévisions ou maisons de disques se revendent ses droits à l’image sans lui en parler au préalable, doit souvent annuler des concerts pour des raisons juridiques. Bref, Rodrigo ne maîtrise plus grand-chose.

Les nerfs lâchent

Les boîtes de nuit, les hôtels, les promoteurs de combats de boxe, les fêtes de village… Tout le monde veut programmer le phénomène. Le problème, c’est que la vache à lait commence sérieusement à manquer d’énergie. Le stress et ses conséquences physiques font leur apparition, Rodrigo se met à boire de la bière en quantité impressionnante pour se vider la tête et continuer à tenir la cadence.

En avril 2000, il donne une série de concert à l’Estadio Luna Park, à Buenos Aires, après quoi il évoque sans détour l’idée de mettre un terme à sa carrière, qui a pris des tournures absolument délirantes. Il est riche, mais ne profite de rien. Quand son contrat arrivera à son terme, il se retirera, quelque temps au moins.

Le 23 juin, il donne un spectacle de deux heures et demie dans le cadre d’une émission de télévision dans la ville de La Plata. Ereinté, il décide tout de même de prendre le volant tard dans la nuit pour aller se reposer chez lui, confortablement. Il rentre en famille: dans le SUV Ford Explorer qu’il conduit se trouvent son ex-femme, son fils, un de ses musiciens, un ami nommé Ferdinand Olmedo, et l’animateur de l’émission. À 3h40 du matin, sur l’autoroute qui le mène à Buenos Aires, une voiture lui bloque subitement la route.

Excédé, Rodrigo perd ses nerfs, se met à la pourchasser, prend de la vitesse et des risques inconsidérés, frôle l’autre voiture et finit par perdre le contrôle. Le convoi s’écrase contre une glissière, part en vrille, sort de la route et dévale une pente de 400 mètres en tonneaux. Les portes s’ouvrent, projetant hors du véhicule les passagers n’ayant pas mis leur ceinture, à savoir Rodrigo et son ami Ferdinand Olmedo. Le premier meurt sur les lieux, le second quelques heures plus tard à l’hôpital. Le reste de la famille est sain et sauf.

Mafia et adrénaline

Commence alors une course au savoir, à la théorie. Dans une fièvre démagogique délirante, certains membres des autorités chargées de l’affaire commencent à émettre l’idée que le chauffeur du véhicule ayant barré la route à celui de Rodrigo était responsable de l’accident. Un procureur, certainement guidé par la tristesse populaire, va même jusqu’à réclamer trente années de prison ferme contre Alfredo Pesquera, qui a vite été identifié.

Mais en décembre 2001, le tribunal penche en la faveur de ce dernier et conclut que l’accident est dû à la seule imprudence du chanteur. Alors, la thèse d’un règlement de compte impliquant une mafia locale prend forme. L’un des contrats de Rodrigo aurait été vendu à un célèbre baron de la drogue, qui n’aurait que peu goûté que le chanteur décide de stopper sa carrière. Aucune preuve, aucun document ne vient étayer cette thèse.

Depuis 2011 et la prise de parole d’un ancien membre de la police, un nouveau responsable semble avoir été désigné par la vindicte populaire: l’adrénaline. Le stress de Rodrigo, son incapacité à pouvoir se reposer, le fait d’avoir donné un concert important juste avant de prendre le volant aurait eu pour conséquence de lui en faire sécréter un taux important, lui empêchant d’apprécier correctement les distances.

D’autant que des sources affirment qu’une autopsie prouve que le musicien n’avait pas uriné après sa performance, ce qui aurait pourtant permis de faire baisser l’adrénaline dans son corps. Cette information n’a jamais été confirmée officiellement.

À sa mort, la musique de Rodrigo retentit plus encore. Les ventes de ses albums ont quadruplé en un an, les albums posthumes sont désormais plus nombreux que ceux parus de son vivant, et les légendes, elles, continuent de s’agglutiner autour de sa mémoire.

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